La Caisse des Dépôts publie deux études à partir de l’enquête Logement de l’Insee. Ces études mettent en évidence la baisse de la mobilité résidentielle des ménages français au cours des dix dernières années, une baisse encore plus marquée chez les locataires du secteur social.
Cette diminution de la mobilité s’explique par la conjoncture économique et le vieillissement de la population, les ménages les plus modestes comme les plus aisés étant les plus mobiles.
Pendant la période 2009-2013, un ménage sur deux qui a changé de logement a conservé le même statut d’occupation (propriétaire, locataire du secteur libre ou locataire dans le parc social).
Pour expliquer les raisons de leur déménagement pendant cette dernière période, les ménages citent le plus souvent les caractéristiques du logement de départ, en particulier sa superficie insuffisante.
La mobilité résidentielle des ménages du parc social décroît fortement avec l’âge. A l’inverse, les événements tels qu’une installation en couple, la naissance d’un enfant ou une séparation poussent les locataires d’un logement social à déménager.
Troisième facteur déterminant de la mobilité résidentielle après l’âge et les événements familiaux, les revenus, les ménages les plus modestes comme les plus aisés étant les plus mobiles. En effet, les ménages du parc social aux revenus médians déménagent moins souvent car ils ne sont pas assurés de pouvoir bénéficier d’un logement social s’ils déménagent et n’ont pas les moyens suffisants pour devenir locataires du secteur libre ou accéder à la propriété.
Les études Eclairages de la Caisse des Dépôts sont des analyses approfondies sur les problématiques qui touchent les acteurs du logement social et les collectivités locales. Les n°9 et 10 traitent de la question de la mobilité résidentielle.
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