Des chercheurs de l’Université de Cambridge étudient la façon dont il serait possible d’analyser les échanges sur les réseaux sociaux pour prévoir les premiers signes de gentrification d’un quartier.
La localisation depuis laquelle les utilisateurs de réseaux sociaux se connectent et la façon dont ils le font, permettraient non seulement de quantifier la diversité sociale d’un endroit particulier mais aussi de prévoir quand un quartier passerait par un processus de gentrification. Les chercheurs à l’origine de cette étude, de l’Université de Cambridge, ont présentés leurs résultats le 13 avril à la 25e Conférence de World Wide Web Internationale de Montréal.
Ces chercheurs de Cambridge, travaillant avec les collègues de l’Université de Birmingham, la Reine Mary University de Londres et l’University College Londres, ont utilisé des données d’environ 37,000 utilisateurs de Foursquare et twitter, 42,000 lieux à Londres et plus d’un demi-million d’enregistrements géolocalisés au cours d’une période de dix mois. De ces données, ils ont pu caractériser la “diversité sociale” de quartiers et établir une corrélation entre les secteurs défavorisés à haute diversité sociale bénéficiant d’un afflux de visiteurs plus riches et divers, et les premiers signes de gentrification, comme des prix du logement en hausse et des taux de criminalité inférieurs.
Lien vers le site de l’université de Cambridge : Predicting gentrification through social networking data
Autre lien : Opinion: Here’s how tweets and check-ins can be used to spot early signs of gentrification